L'artiste colombien Marcos Avila Forero, né en 1983, s'est formé aux Beaux-arts de Paris sous les auspices de Giuseppe Penone. Il s'est découvert au travers de cet enseignement une attraction pour l'empreinte, tant dans son sens graphique que photographique et plus encore ethnographique.

Né en 1983, Marcos Ávila Forero vit et travaille entre Paris et Bogotá. En 2011, il séjourne en Amazonie avec des membres de la communauté Cocama pour réaliser l'œuvre A Tarapoto - un Manati. Avec cette œuvre, il obtient le Prix Multimédia Des Fondations De Beaux-Arts. Il se rend en 2012 à la frontière algéro-marocaine et collabore avec des migrants clandestins pour réaliser Cayuco. En 2013, après avoir reçu le Prix Découverte Du Palais De Tokyo, il part en Colombie où il travaille avec des populations déplacées par le conflit armé dans un bidonville nommé Suratoque. Il réalise alors une œuvre et une exposition éponyme au Palais de Tokyo. Il recevra en 2014 le prix Loop Awards. Son œuvre Atrato, réalisée dans l'un des épicentres du conflit armé colombien, est exposée à la 57ème Biennale de Venise. En 2015, il crée Estenopeicas Rurales avec une organisation de paysans victimes de génocide politique. En 2016, il parvient à rejoindre un campement de la guérilla des FARC et réalise l'œuvre Desde Las Montañas. Après trois ans d'entretiens avec plus de trente organisations sociales dans tout le territoire Colombien, en 2018 il réalise La Lumière des Balles - l'Obscurité de l'oubli, un documentaire sur le conflit armé et la construction de paix. Au même temps il participe à des expositions collectives - Musée de l'Immigration, Les Abattoirs, Museo Nazionale di Torino, Museo de la Republica de Colombia - et d'autres personnelles - Le Grand Café - centre d'art contemporain, Pori Art Museum, Kyoto Art Center. En 2019 il est nominé pour le Prix Ricard et devient vice-président de l'organisation Citoyennetés Pour La Paix.